Dans les premières années d’exercice du "Macky ", quelques voix audacieuses s’étaient permis, à certaines occasions, de préconiser les retrouvailles libérales. Le mépris par lequel on leur répondait était alors le signe que, de part et d’autre, on les prenait, au meilleur des cas, comme des apprentis utopistes sans doute égarés dans les sentiers trop précoces de leurs hypothèses.
Aujourd’hui pourtant, tout porte à croire qu’ils étaient bien situés dans l’ordre du possible, qu’ils avaient raison de porter haut le flambeau d’une telle vision, mais un peu plus tôt peut-être que ne le permettait, à l’époque, la " real politik".
En effet, durant ces derniers jours, celui qui incarne le pouvoir actuel, M. Macky Sall, a posé des actes importants qui sont de nature à créer les conditions d’un dégel entre sa formation et l’aile dure de l’opposition, et par delà même, à inscrire dans l’ordre du possible l’incroyable rêve plusieurs fois, mains vainement agité, à savoir les retrouvailles libérales. La mise en œuvre de cette entreprise a obéi à un processus qui, à y regarder de près, ne doit rien au hasard. Il va de la convocation d’un dialogue élargi à l’acceptation in extremis du PDS d’y prendre part, en passant par les bonnes dispositions affichées par le Président Sall par rapport à quelques requêtes de son parti d’origine (par exemple l’audit du fichier électoral). On versera aussi dans ce compte le coup de fil entre l’enfant politique Macky et son ancien mentor Me Wade, ainsi que la possibilité qu’il aurait laissé entrevoir de travailler sur la prochaine libération de Karim Wade.
Voilà toutes choses qui laissent croire, qu’aujourd’hui, continuer à penser que les retrouvailles libérales relèvent de l’utopie peut bien paraître stupide, inconséquent. Evidemment, la mise en branle d’un tel processus ne fait pas que des heureux. Au sein de l’APR, nombreux sont parmi les premiers souteneurs du président Macky Sall à se morfondre déjà, autant dire à se faire un sang d’encre à l’idée qu’ils pourraient très prochainement partager des places solennelles avec d’âpres adversaires que le peuple, par la voie du système électoral, a rejetés hors des centres suprêmes de décisions. En fait, nombre de ces premiers accompagnateurs du " Macky" attendent jusque-là, et dignement, le retour d’ascenseur. Ils n’ont guère été promus à nul poste de responsabilité, mais ils se sont gardés de se plaindre, au risque de gêner le "Prince" oublieux. Ces combattants de la première heure, de toute évidence, ne peuvent cautionner que des archers venus de l’autre camp s’invitent de si tôt et de manière impromptue autour du "plat".
La direction somme toute inattendue prise par le capitaine froisse même à des niveaux insoupçonnés du personnel politique qui s’est matinalement développé autour du " Macky ".
En d’autres termes, parmi les alliés de la première heure de l’actuel président, il y en a qui sont profondément choqués par l’attitude trop opportuniste de l’homme qu’ils ont vaillamment contribué à faire élire et qui, aujourd’hui, n’est animé que par le désir d’établir toutes les combinaisons possibles, pourvu seulement qu’elles soient de nature à lui faciliter sa réélection aux prochaines présidentielles.
Et c’est dire donc que dans les prochaines semaines, nul ne devrait s’étonner d’assister à du grabuge au sein de la mouvance présidentielle. Ce sera une clameur provoquée à la fois par de forts grincements de dents et par des mouvements de chaises musicales qui bougeront de-ci, de-là, pour faire de la place à des hôtes plutôt indésirables.
Aujourd’hui pourtant, tout porte à croire qu’ils étaient bien situés dans l’ordre du possible, qu’ils avaient raison de porter haut le flambeau d’une telle vision, mais un peu plus tôt peut-être que ne le permettait, à l’époque, la " real politik".
En effet, durant ces derniers jours, celui qui incarne le pouvoir actuel, M. Macky Sall, a posé des actes importants qui sont de nature à créer les conditions d’un dégel entre sa formation et l’aile dure de l’opposition, et par delà même, à inscrire dans l’ordre du possible l’incroyable rêve plusieurs fois, mains vainement agité, à savoir les retrouvailles libérales. La mise en œuvre de cette entreprise a obéi à un processus qui, à y regarder de près, ne doit rien au hasard. Il va de la convocation d’un dialogue élargi à l’acceptation in extremis du PDS d’y prendre part, en passant par les bonnes dispositions affichées par le Président Sall par rapport à quelques requêtes de son parti d’origine (par exemple l’audit du fichier électoral). On versera aussi dans ce compte le coup de fil entre l’enfant politique Macky et son ancien mentor Me Wade, ainsi que la possibilité qu’il aurait laissé entrevoir de travailler sur la prochaine libération de Karim Wade.
Voilà toutes choses qui laissent croire, qu’aujourd’hui, continuer à penser que les retrouvailles libérales relèvent de l’utopie peut bien paraître stupide, inconséquent. Evidemment, la mise en branle d’un tel processus ne fait pas que des heureux. Au sein de l’APR, nombreux sont parmi les premiers souteneurs du président Macky Sall à se morfondre déjà, autant dire à se faire un sang d’encre à l’idée qu’ils pourraient très prochainement partager des places solennelles avec d’âpres adversaires que le peuple, par la voie du système électoral, a rejetés hors des centres suprêmes de décisions. En fait, nombre de ces premiers accompagnateurs du " Macky" attendent jusque-là, et dignement, le retour d’ascenseur. Ils n’ont guère été promus à nul poste de responsabilité, mais ils se sont gardés de se plaindre, au risque de gêner le "Prince" oublieux. Ces combattants de la première heure, de toute évidence, ne peuvent cautionner que des archers venus de l’autre camp s’invitent de si tôt et de manière impromptue autour du "plat".
La direction somme toute inattendue prise par le capitaine froisse même à des niveaux insoupçonnés du personnel politique qui s’est matinalement développé autour du " Macky ".
En d’autres termes, parmi les alliés de la première heure de l’actuel président, il y en a qui sont profondément choqués par l’attitude trop opportuniste de l’homme qu’ils ont vaillamment contribué à faire élire et qui, aujourd’hui, n’est animé que par le désir d’établir toutes les combinaisons possibles, pourvu seulement qu’elles soient de nature à lui faciliter sa réélection aux prochaines présidentielles.
Et c’est dire donc que dans les prochaines semaines, nul ne devrait s’étonner d’assister à du grabuge au sein de la mouvance présidentielle. Ce sera une clameur provoquée à la fois par de forts grincements de dents et par des mouvements de chaises musicales qui bougeront de-ci, de-là, pour faire de la place à des hôtes plutôt indésirables.